Le questionnaire de Proust : Virginie Bonnaillie-Noël

bonnaillieVirginie Bonnaillie-Noël est Directrice de recherche au CNRS au département de mathématiques et applications de l’Ecole normale supérieure depuis 2014. Elle a été faite Chevalier de l’Ordre National du Mérite en 2011 et a reçu le prix Irène Joliot-Curie en 2009. Elle a reçu également la médaille de bronze du CNRS en 2008. Ses travaux de recherche portent notamment sur les supraconducteurs, l’équation de Schrödinger, les équations de Navier en utilisant l’analyse asymptotique, l’optimisation ou les simulations numériques.

 

  • Ma vertu préférée en mathématiques
    La diversité.
  • Le principal trait de mon caractère mathématique
    L’engagement.
  • La qualité que je préfère chez les mathématiciens
    L’honnêteté.
  • La qualité que je préfère en mathématiques
    La nouveauté.
  • Mon principal défaut comme mathématicienne
    La dispersion.
  • Ma lecture mathématique préférée
    Braes, Rudin, Reed-Simon, Fournais-Helffer.
  • Mon rêve comme mathématicienne / Mon cauchemar comme mathématicienne.
    Avoir du temps / Ne pas réussir à tenir les délais
  • La faiblesse principale des mathématiques
    La difficulté parfois de les communiquer à l’extérieur
  • La mathématicienne que je voudrais être
    Aucune en particulier
  • Le théorème que je préfère
    Les théorèmes de convergence (théorique ou d’analyse numérique).
  • L’application des mathématiques que je préfère
    L’application à la médecine.
  • Les mathématiciens qui m’ont orientée
    François Alouges, Bernard Helffer, Maria Esteban, Michel Pierre, Laurent Di Menza, Thierry Gallay, Patrick Gérard, Jean Voedts… et bien d’autres chaque jour !
  • Les mathématiciens qui m’ont dissuadée
    Disons que certains enseignants m’ont « convaincue » de ne pas m’orienter vers certains domaines des mathématiques…
  • Le nom de variable que je préfère
    x, l’inconnu(e).
  • Le type de calcul que je préfère
    Les simulations numériques et les développements asymptotiques.
  • Le type de calcul que j’utilise
    Les simulations numériques et les développements asymptotiques.
  • Le type de calcul que je trouve le plus ennuyeux
    Certains calculs explicites : on repousse souvent le moment où on devra s’y confronter.
  • Les dénominations mathématiques que je préfère (théorème, corollaire…)
    Exemple
  • L’entreprise scientifique que j’estime le plus
    L’ordinateur
  • Le don de la nature que je voudrais avoir.
    La faculté d’avoir besoin de très peu dormir (voire pas du tout…)
  • Comment j’aimerais qu’on se souvienne de moi comme mathématicienne
    Comme d’une mathématicienne épanouie et pleinement investie dans son travail à la fois de recherche, d’animation et de diffusion.
  • L’état présent de mes recherches
    Arrivée dans un nouveau laboratoire très récemment, je voudrais lancer de nouvelles collaborations et terminer tout ce qui est déjà en chantier…
  • La faute qui m’inspire le plus d’indulgence
    Une erreur de calcul.
  • Ma devise
    Ce n’est qu’en essayant continuellement que l’on finit par réussir…En d’autres termes, plus ça rate et plus on a de chances que ça marche…
  • Pourquoi la recherche mathématique est-elle masculine ?
    Ce n’est pas la recherche qui est masculine mais la majorité des gens qui la font. Pour le moment… Beaucoup d’actions sont mises en place pour arriver à davantage de mixité.
  • Dans quelle mesure le travail compte-t-il dans la résolution de problèmes mathématiques ?
    Sans travail, il n’y a pas de résultat !
  • Dans quelle mesure le formalisme compte-t-il ?
    Énormément : bien formaliser le problème constitue le point clé du problème et donne une bonne partie de sa résolution.
  • Mathématiques et grammaire sont-elles liées ?
    Pour ma part, pas trop. Mais je peux comprendre que ça le soit pour certaines personnes.
  • Parlez-vous « mathématique » correctement ?
    Je l’espère… mais malheureusement avec quelques fautes de temps en temps… que j’essaie de corriger.
  • À quel point faut-il être douée pour réussir en mathématique ? Pourquoi faut-il avoir moins de trente ans ?
    Je ne pense pas qu’il faille être doué outre mesure pour réussir. Je pense surtout qu’il faut être motivé et ne pas hésiter à s’acharner parfois sur quelques problèmes. Quant à avoir moins de trente ans, je ne sais pas. J’ai largement dépassé les 30 ans et j’espère que je pourrai encore avoir quelques réussites mathématiques !
  • Êtes-vous douée ? Depuis quand ?
    Non, je ne suis pas spécialement douée. Je suis plutôt travailleuse et j’essaie d’être aussi organisée que possible.

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